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  Rencontre au milieu d'un marais mou et humide

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Lathan
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MessageSujet: Rencontre au milieu d'un marais mou et humide    Rencontre au milieu d'un marais mou et humide Icon_minitimeSam 16 Oct - 4:18

[post libre à deux(moi et une autre personne)(pas plus, car ça me surprendrait qu'il y ait un congrès au beau milieu d'un marais....)]


Spoulrch

JE DÉTESTE LES MARÉCAGES !!!!

Mes pieds s’enfoncent à chaque pas, ça empeste la vase, et des centaines de bêtes étranges m’ont attaquée depuis que j’ai osé mettre les pieds dans cette infecte tourbière. Du moins, les grosses bêtes, car les plus petites sont intimidés par l’animal aux allures sauvages qui me suit, quelques pas derrière moi. Oorkin a «insisté» pour me suivre par la voix de terre, car il ne voulait pas m’abandonner. Que voulez-vous, nous sommes liés par un lien… J’ai du mal à le décrire… Tiens, je vais dire «complexe». Oui, c’est bien, «complexe». Où j’en étais ?
Bon, voila que me mets à me perdre dans ma propre tête. C’était un défaut sur lequel mon frère aimait bien me taquiner.

Le ciel est dégagé, l’herbe verte ondule sous la brise continue qui souffle sur la colline. Je gravis cette dernière, dans un état second, engourdie. Je m’avance vers le sommet. Encore quelques pas, et je pourrai…

J’empêchai mes souvenirs de continuer de se frayer un chemin vers mes pensées. Je l’ai déjà tant revécu que je n’en peux plus.
Mon frère. Encore mes pensée qui s’orientent vers lui. Pourquoi a-t-il quitté ce monde ? Je resserrai un peu plus le manche de sa faux, de ma faux. Percevant ma subite nostalgie, Oorkin vint poser sa tête d’aigle sur mon épaule, pour essayer de me réconforter, à sa façon. Je m’arrêter pour passer ma tête dans son cou et m’empêcher de verser des larmes. Je dois arrêter de ressasser le passé, et me concentrer sur le présent. Nishaël est mort, et il ne ressuscitera pas plus si je pleure sur sa tombe. Je croyais pourtant avoir fais mon deuil, mais une partie de moi le pleure toujours.

Je retirai subitement ma tête du cou chaud d’Oorkin et continuai péniblement ma route. Je décide soudainement de positiver. Je n’avais pas à imposer ma tristesse à mon hippogriffe et puis… Ma situation était-elle si misérable que cela ? Je pris une grande bouffée de l’air qui m’entourait. Cela sentait l’humidité et la vase, mais c’était supportable. C’était comparable à l’odeur des cimetières. Je souris et continuer à patauger dans la vase. De plus, l’aube commençait à se lever, et bien que la nuit ait été bien illuminée par la lune, il y avait moins de chances de se faire attaquer par les bêtes sauvages lorsque le soleil régnait en maître dans le ciel. Oui, le sol était mou, top à mon gout, mais j’étais au chaud dans ma cape et Oorkin marchait (ok, se dépêtrait tant bien que mal avec ses pattes de cheval et d’aigle) derrière moi, tel un ange gardien, bien que ce puis être un démon me suivant dans l’ombre des arbres.
De plus, j’avais l’occasion de m’entrainer toute les…
Un monstre fonça sur moi.
***********************************

Quelques minutes plus tard, j’essayai d’essuyer le mieux possible tout le sang qui me maculait. Le problème, avec les dagues, est qu’elles sont un peu courtes, et qu’il faut appuyer très fort pour tuer une bête sauvage. Une fois ma sommaire ablution exécutée, je me remets en route, me demandant pourquoi j’ai choisi cet endroit pour m’entraîner. Du moins, c’est efficace. Je suis de plus en plus rapide dans ces lieux embourbés et mon endurance en est accrue. Je me rappelai qu’avant-hier, quand j’étais encore sur la terre ferme, on m’avait qu’un individu m’avait précédé dans ce marécage. Pour quelle raison ? Je ne sais pas. On raconte qu’une fontaine plus pure que n’importe quelle fontaine coule au beau milieu de ce marécage, où encore qu’une sorcière aux pouvoirs maléfiques selon une rumeur, aux pouvoir de guérison extraordinaire selon l’autre, ne rencontre que ceux qui ont réellement besoin d’elle. Il y a aussi la rumeur qui prétend qu’on peut rencontrer des morts, des ancêtres, des personnes que nous n’avons pas encore rencontrées, avoir des visions, etc. Je ne crois à aucune de ces rêves enfantins, mais il y a un risque que la personne m’ayant devancé en ces lieux en poursuive un. Je ne juge pas les personnes selon leurs ambitions, du moins, habituellement. Avoir un rêve donne un but à notre existence, même si, à un moment donné, on s’aperçoit qu’il ne s’agissait qu’un mensonge, et qu’on avait courut après une chimère. Je souris intérieurement, et me retournai vers ma chimère. Nous nous étions courus après depuis notre naissance, sans le savoir. En plus de…
Un cri se fit entendre, à l’ouest de notre position. Un cri indubitablement humain. De rage, de souffrance, de plaisir anticipé, je ne sais pas. Je demandai à Oorkin de s’envoler et de me rejoindre là-bas, et me précipitai vers l’autre humain présent dans ces parages, sans vraiment réfléchir à ce que faisait. Qu’on ait besoin d’aide ou pas, j’avais une envie soudaine de parler avec quelqu’un.
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Maël
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MessageSujet: Re: Rencontre au milieu d'un marais mou et humide    Rencontre au milieu d'un marais mou et humide Icon_minitimeSam 25 Déc - 20:32

« Birds flying high, you know how I feel »

    Les marais ont la réputation d'être déserts. Réputation totalement erronée, et ce pour deux raisons. Tout d'abord, s'il est vrai que les elfes et les nains évitent cet endroit comme la peste, il n'en est pas de même pour quelques familles de Tsuans, pour les ermites humains ou bien pour certains Clans Goblin's, qui ont choisi une vie tranquille dans la nature, plutôt qu'une existence trépidante dans les commerces. Ensuite, parce que si ces humanoïdes sont si peu nombreux - il faut dire les choses telles qu'elles sont, les originaux qui aiment vivre dans des marécages ne courent pas Azerin - il y a en revanche nombre de créatures bizarres, que même un esprit complètement déjanté aurait peine à imaginer, et qui adorent se cacher dans la végétation ou dans l'eau boueuse pour bondir sur les rares voyageurs. Bref, les marais sont donc tout sauf "déserts", et ce n'est pas l'individu en cape sombre que l'on peut apercevoir entre les lianes qui va nous contredire. Il se déplace avec une discrétion et une agilité qui ne laissent aucun doute sur sa Guilde : ce ne peut être qu'un Voleur. La dague plaquée contre sa cuisse, ainsi que les deux sabres qu'il porte dans son dos nous le confirment. Toutefois, il est nettement plus difficile de deviner la cause de sa venue. En effet, un assassin aurait bien du mal à trouver quelqu'un à tuer ici, et comme personne ne sort jamais des Marécages - il faudrait qu'il prenne feu pour ça, mais avec toute l'eau qu'il y a ... - qui donc aurait bien pu mériter qu'on lui envoie un chasseur de prime ? De plus, on ne trouve sûrement pas plus d'informations utiles dans ces marais que dans des entrailles de poulet, malgré tout ce que les Druides aimeraient nous faire croire.

    "Je n'imaginais pas les Marécages comme ça. Dans mon esprit, ils étaient silencieux, vides, et je risquais plus de me sentir pousser des ailes que de rencontrer la moindre trace de civilisation. Faux, faux, et faux. Non seulement les alentours bruissent de vie, trahissant la présence de petits animaux - et d'autres plus imposants - mais j'ai dû faire deux détours pour éviter un village, l'un à cause d'un chemin bien délimité qui devait être fréquenté, et l'autre parce que j'apercevais les lueurs de quelques chaumières. C'est un peu décevant, pour moi qui voulais me confronter à la nature seule. Oh, bien sûr, je n'ai rien à me reprocher, et ce n'est pas pour cela que j'ai évité ces hameaux. Mais je porte le vêtement caractéristique des Voleurs, et je crains quelque peu la réaction de ces ermites, qui n'ont sûrement pas disparu de la surface du globe pour rien. On ne vient pas s'isoler ici si on a la conscience tranquille. Il suffit de me voir, moi. Rassurez-vous, je ne compte pas m'installer - loin de là - mais cela fait un bon moment que je ne me suis pas entraîné seul, et je ne voudrais pas rouiller. Certains vautours de ma Guilde pourraient en profiter ... Mais qu'importe. C'est donc pour me battre que je suis venu. Malheureusement, à part quelques bestioles étranges - des félins à cornes et une sorte d'ours au pelage verdâtre - je n'ai guère eu l'occasion de me défendre. Faire la peau à ces deux choses n'aura pas été très difficile : elles étaient lentes, stupides, sûres de leur force. Ma dague a suffi pour transpercer le cœur du premier avant même qu'il ne me touche, et mes sabres n'ont pas laissé grand chose du deuxième. Agilité, décision, impassibilité. Les maîtres-mots du Voleur."

    Un rugissement étouffé interrompt le cheminement de l'homme à la cape sombre. Il s'immobilise, se tend ... puis change de direction, se dirigeant droit vers la source du bruit. Encore un fou ... Mais qu'importe, c'est sa vie, et s'il veut à tout prix la raccourcir, il n'a qu'à continuer dans cette direction, et il sera en bonne route pour le faire. Imperturbable, il ignore l'écureuil qui traverse sa route, enjambe quelques troncs couchés sur son chemin, passe par les arbres pour traverser un cours d'eau, finit pas arriver dans une clairière boueuse. Très calme, il s'arrête en plein milieu, et ses sabres sortent de leur fourreau tandis qu'il se met en garde. Il n'y a pourtant rien. Enfin, en apparence ... Car dans son dos, ce qui semblait faire partie du paysage commence à bouger. Ce qui était une flaque de boue devient un corps monstrueux. Ce qui étaient des racines deviennent des membres, bruns et tordus. Ce qui était un feuillage devient une tête hideuse, à la gueule entourée de filaments sombres qui auraient pu passer pour des lianes. Le camouflage parfait. La chose - comment nommer cela autrement ? - se dirige vers le Voleur immobile, ses membres épais frappant le sol de plus en plus fort, et atteignant rapidement une vitesse que sa taille aurait dû lui interdire. Il soulève ses bras monstrueux, les abat vers le sol, écrasant ainsi ... le vide. Quelques instants avant le choc, sa proie a bougé, évitant l'impact avec une précision provocatrice, et ses sabres ont soudain agi, tranchant net la main qui voulait le saisir. Un jet de sang épais et gluant comme de la sève tomba au sol. Le monstre poussa un grondement sourd de douleur, qui résonna dans toute la clairière. Le Voleur y répondit par un hurlement de défi.
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MessageSujet: Re: Rencontre au milieu d'un marais mou et humide    Rencontre au milieu d'un marais mou et humide Icon_minitimeVen 31 Déc - 1:53

Dès qu’Oorkin s’envola, je saisi ma faux et me mis à courir dans les bois, fonçant telle une flèche (oui, bon, un moins vite qu’une flèche. Maudite boue), évitant les arbres et les branches basses, en direction du cri. À la hauteur du son, je ne m’attendais pas à trouver une jeune demoiselle en détresse, loin de là, mais même certains hommes peuvent se retrouver dans le trouble. Si je pouvais, en ce moment, être d’une certaine aide, je le serai.
J’écrasai sans remord une sorte de rongeur gris avec des antennes (surement une espèce non-répertoriée…) et tournai brusquement vers la direction du cri. Je me rapprochai encore et encore, jusqu’à enfin y parvenir.
J’arrivai devant un homme portant une cape. Il hurlait devant un… truc. C’était brun, rouge, visqueux et… mort. Je jugeai donc que c’était ce fou qui s’était maintenant arrêté de crier qui l’avait assassiné. Il me regarda en silence, nullement en danger, ne nécessitant aucune aide.
Je me maudis intérieurement. Quelle idiote j’avais été d’accourir ainsi ! Mon envie de discutailler avec quelqu’un s’était brusquement… Envolée. Non pas que je n’avais pas envie de mieux connaître l’homme qui venait de tuer sauvagement un truc vivant et qui, visiblement, y prenait plaisir…
Voyant que je devais prendre la parole -on n’arrive pas ainsi devant les gens et en repartant sans rien dire-, je déclarai d’une voix glaciale :

-Je m’excuse d’être apparue ainsi. Et comme vous ne semblez pas avoir besoin d’aide… Je vous laisse à vos… occupations.-

J’allais me retourner pour repartir en toute tranquillité d’esprit mais Oorkin me revint à l’esprit. Je levai les yeux et constata qu’Oorkin m’avait précédé, et faisait des cercles dans le ciel. C’avait été bien imprudent de laisser partir mon hippogriffe ainsi. Mais bon. S’il devinait mon appartenance à ma guilde, rien ne disait qu’il considérait les Chevalier du Néant comme des ennemis. Et même s’il paraissait fort, je savais comment me défendre. Je ne faisais qu’un avec Oorkin mentalement, mais physiquement, nous étions deux. C’était un des plus grand avantage d’avoir une chimère.
Soudain, je me pétrifiai en réalisant que l’inconnu pourrait prendre Mon hippogriffe pour un ennemi. Quelle imbécile ! On ne croisait pas des bêtes comme celles-là à chaque coin de rue ! Si l’homme devant moi était capable de tuer une bête comme celle qui gisait à ses pieds…


«Faites qu’il ne lève pas les yeux, espérais-je en silence, faites qu’il ne lève pas les yeux…»


[je m'excuse du retard et de la minabilité de mon texte=.= j'ai pas eu le temps de l'écrire avant... Encore désolé...]
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MessageSujet: Re: Rencontre au milieu d'un marais mou et humide    Rencontre au milieu d'un marais mou et humide Icon_minitimeSam 22 Jan - 21:23

« Sun in the sky, you know how I feel »
    "Le hurlement m'échappa sans que je puisse le retenir. Défi. Colère. Peur, aussi, mais si peu perceptible, camouflée par cette avalanche de sensations orientées vers un seul but : survivre. J'aime cette sensation, lorsque l'adrénaline coule dans mes veines, que tous mes réflexes, toutes mes pensées, ne sont plus concentrés que sur mon combat, m'éloignant de toutes les choses désagréables qui ornent mon quotidien. Je n'aime pas tuer. Mais j'aime me battre et défendre chèrement ma peau. La créature a d'ailleurs réagi instantanément à mon cri ; avec un grondement rageur, elle se précipite sur moi, abandonnant toutes ses tactiques de camouflage si soigneusement mises au point. Grossière erreur. Mon premier sabre tranche le bras qui lui restait, le second va se ficher entre ce qui lui sert d'yeux. En fait, j'ignore si ce monstre voit quelque chose, car mon arme n'a absolument pas l'air de le gêner. En revanche, et c'est nettement plus embêtant pour moi, elle se redresse, mettant par le même coup mon sabre hors de portée. Qu'importe, il me reste une dague. Tandis que, plus prudente, la Chose lance ses lianes vers moi, je me défends avec mon unique sabre restant, et cherche un endroit stratégique où le fait de planter ma dague enlèverait à mon adversaire toute sa dangerosité. Mon regard se pose enfin sur l'endroit d'où proviennent toutes ses lianes : une zone grouillante située en plein centre de son torse. D'un bond je me mets à distance respectable - assez pour qu'il cesse à harceler - puis je soupèse un instant mon poignard, avant de le lancer de toutes mes forces. Enfin celle qui me reste. Un instant, je crains de m'être une fois de plus sur-estimé, puis le monstre, inconscient du danger - il est peut-être bien aveugle, en fin de compte - se jette dans ma direction. Et rencontre ma lame, qui se fiche profondément dans son corps, lui arrachant un grognement de souffrance et d'incompréhension mêlées, ainsi que des flots de sang visqueux. Charmant."

    Même maintenant que le monstre est mort, le Voleur n'est pas seul dans la clairière. Cependant, inconscient de ce détail, il se redresse en grimaçant et étire ses muscles endoloris. Il récupère ses armes, les essuie dans l'herbe puis les range dans leur fourreau respectif. Soudain, un bruit de galopade le fait se retourner, et il se retrouve face avec une jeune femme enveloppée dans une cape sombre - un peu comme lui, en fait, sauf qu'elle porte une faux. Enfin, je dis "en face" mais ils sont encore à plusieurs mètres l'un de l'autre. Quelques "flap-flap" sporadiques se font entendre au-dessus des arbres, indiquant qu'un animal les survole, mais l'homme ne semble pas s'en soucier. A moins qu'il ne l'ait tout simplement pas entendu, trop occupé à dévisager la nouvelle-venue. Celle-ci a d'ailleurs l'air de regretter sincèrement d'avoir accouru, car son visage n'exprime pas grand chose d'autre que du dégout à la vue de la Chose qui jonche le sol.

    Je m’excuse d’être apparue ainsi. Et comme vous ne semblez pas avoir besoin d’aide… Je vous laisse à vos… occupations.

    Attends, tu ne vas pas partir tout de suite ! Tu es la première créature identifiée que je rencontre dans ces Marécages ...

    "Haha, c'est qu'elle est méfiante, la petite. Je fais si peur que ça ? Un coup d'œil à mes vêtements m'indique que je suis couvert de sang. Oui, je dois faire peur, en fait. Je lâche un soupir. Alors que je parlais, je m'étais avancé vers la jeune fille, dans une attitude pas franchement menaçante, mais qui montrait bien que je ne comptais pas la laisser partir. Et la manière dont j'avais parlé était subtilement orientée dans le but de lui faire expliquer ce qui avait bien pu l'amener ici. Certes, je ne cherches habituellement pas le contact, mais sa présence m'étonne. En plus, je ne sais pas de quoi elle est capable, et peut-être me fournir quelques informations utiles sur ces marais, histoire de ne pas être venu ici pour rien. Soudain, un bruit d'ailes soulevant l'air me fait lever les yeux. Entre deux troncs à demi pourris, je distingue un plumage brun et fauve. Le plumage de quelque chose de gros, qui tourne autour de nous. Aussitôt, mon sabre quitte son fourreau et vient se placer devant moi, tandis que je me mets, par pur réflexe, devant la jeune femme. Elle a l'air de savoir se défendre - sa faux en témoigne - mais je ne compte pas laisser une bestiole tuer ma nouvelle source d'informations, même par accident."


Dernière édition par Maël le Sam 7 Mai - 14:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre au milieu d'un marais mou et humide    Rencontre au milieu d'un marais mou et humide Icon_minitimeVen 18 Fév - 4:51

Au lieu de lever les yeux comme je redoutais, il dit :
Attends, tu ne vas pas partir tout de suite ! Tu es la première créature identifiée que je rencontre dans ces Marécages ...

Créature identifiée ? Moi ? Il n’aurait pas put utiliser les mots «personne» ou bien à la limite «être humain» ?
Bah, peu m’importais. Que devais-je faire ? Rester en sa compagnie ? Je pouvais très bien me retourner en m’excusant d’avoir des choses personnelles à faire, le laissant planté là. Mais bon, il m’intriguait. J’étais à peu près sûre qu’il s’agissait de l’homme que les personnes dans le petit village où j’étais passé. Ils parlaient d’un homme mystérieux couvert d’une cape possédant deux sabres et très fort. Cet homme était… mystérieux, il avait une cape et, de toute évidence, cet homme était fort. Le cadavre encore chaud de la pauvre bête en témoignais. Que faisait-il là ? Il ne semblait pas en vouloir à ma vie. Et dans le cas du contraire, j’avais Oorkin…
Oorkin ! Il continuait à tournoyer dans les airs, autour de nous, je le sentais.
L’inconnu leva les yeux et l’aperçut.
Maudite chance qui semblais ignorer mon existence.
Avant que j’aie pu esquisser un geste, l’inconnu se plaça entre moi et l’hippogriffe, qui venait de se poser dans la clairière, près de nous. Il pointait sa lame sur la bête.
Mon sang fit qu’un tour.
Oorkin avait dut sentir qu’il n’y avait pas de danger et, par curiosité, il s’était posé. Mais la lame pointée vers lui chassa assez efficacement son air intrigué. Dans une technique d’intimidation que je l’avais vu faire plusieurs fois devant des ennemis, il étendit ses magnifiques ailes noires et brunes et étira dans toute sa longueur son cou, prêt à frapper.
De son côté, l’homme était toujours en garde, prêt au combat.
Si je ne faisais rien, ces deux-la allaient s’entretuer.
Je laissai tomber ma faux et, contournant habilement l’homme en cape, je m’interposai entre Oorkin et l’inconnu, tournant le dos à ma chimère. Je sortis ma dague d’un geste souple, en m’assurant que mes aiguilles étaient faciles à sortir de mes manches. D’une voix sombre, je m’entendis dire :

-Je ne veux pas me battre, mais baissez votre lame. Si vous en voulez à Oorkin, me devrez me passer sur le corps.

Je bluffais la confiance. En fait, j’étais terrifiée, mais je devais tout faire pour sauver ma moitié d’âme. Même risquer ma vie à combattre un homme qui semblait environ 5 fois plus fort que moi. Je me demandais dans quelle guilde il pouvait bien être. Je me devais d’avoir le plus d’informations sur mon ennemi.
Si je dois me battre, ce seras pour ma vie. Je n’ose pas penser à une vie sans Oorkin. Je ne le peux juste pas.
Je songeai à me calmer. Il se pouvait que cet homme ne se fût mis que par défense ou réflexe entre nous deux. Il se pouvait qu’il ne nous veuille aucun mal.
Mais cet homme menaçait Oorkin ; il me menaçait moi. Et il était capable de nous tuer tous les deux, il semblait en avoir les capacités. Je préférai ne prendre aucune chance.
Avec une dernière pensée pour Nishaël, je vidai mon esprit et me préparai pour le combat.
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MessageSujet: Re: Rencontre au milieu d'un marais mou et humide    Rencontre au milieu d'un marais mou et humide Icon_minitimeVen 4 Mar - 21:12

    Tandis que l'oiseau descend - nan, c'est pas un oiseau, c'est trop gros et ça a trop de pattes ; ça doit être un hippogriffe, ou un truc de ce genre - le Voleur ne le quitte pas des yeux, ne bougeant pas, les muscles tendus et dans une posture de défense flagrante. L'animal se pose à terre en éjectant plusieurs particules d'eau brunâtre tout autour de lui et observe avec curiosité les deux humains. Puis, en percevant la menace qui émane du premier, il se redresse et étend largement ses ailes, dont les plumes brunes, noires et fauves battent l'air furieusement, soulevant l'air humide des marais. Il pousse un cri perçant, tend son cou ... En réponse à ses mouvements, le Voleur fléchit les genoux pour parer à toute attaque. Face à une telle bête, la meilleure solution pour survivre est toujours d'esquiver. Les hippogriffes sont des animaux fiers, orgueilleux et sûrs de leur force. Trop sûrs de leur force. L'idéal est donc de les conforter dans cette idée en leur faisant croire qu'ils vont gagner le combat sans difficulté puis, une fois qu'ils sont en confiance, de les déséquilibrer et d'assener un coup fatal. Très simple. Le tout étant de tenir jusque là. L'homme se prépare à agir ; déjà, la pointe de son sabre se redresse, signe qu'il ne va pas tarder à provoquer son nouvel adversaire. Mais, au moment où il amorce un premier pas, la fille qu'il désire protéger - et qu'il semble d'ailleurs avoir oublié - se précipite devant lui, le séparant de l'hippogriffe. Et sortant son arme dans ce même mouvement ...

    -Je ne veux pas me battre, mais baissez votre lame. Si vous en voulez à Oorkin, me devrez me passer sur le corps.

    "Je fronce les sourcils. Oor...quoi ? Cet animal était à elle ? J'ai la désagréable impression que mon cerveau s'est ralenti. Ça doit être l'humidité. Ou alors il est comme d'habitude, et c'est elle qui va trop vite pour moi. Plus probable. Je secoue la tête et baisse mon arme. La fille a l'air tendue comme un arc, et au moindre mouvement suspect, je suis sûr qu'elle va me sauter dessus pour m'empêcher de toucher à une plume de cette bestiole. Je la jauge du regard, estimant mes chances de gagner le combat, puis mon regard passe sur l'hippogriffe. Lui l'aidera sans doute. Mes yeux reviennent alors sur l'inconnue et je commence enfin à comprendre. Bien qu'elle ne soit pas vêtue de leur traditionnel vêtement violet, cette fille fait partie des Chevaliers du Néant ! Cela explique la relation qu'elle semble entretenir avec l'animal qui se tient derrière elle - Oorkin, de son petit nom. Je me redresse, fais un suprême effort pour me détendre et recule de quelques pas. Lorsque je me fus assuré qu'elle ne pouvait plus me considérer comme menaçant, je range d'un geste vif mon sabre dans son fourreau, gardant quand même un œil sur elle au cas elle comprendrait mal mon geste. Je n'ai pas peur des Chevaliers du Néant, mais ils font partie des rares personnes que je respecte. Peut-être parce qu'ils vivent dans un château en ruines et que, contrairement aux autres, il ne servent que les intérêts communs, et non les leurs ou ceux que la douillette Famille Royale."

    Du calme, je ne vous veux pas de mal. Je m'appelle Maël. Que fais une Chevalière du Néant dans ces marécages ? Je n'ai jamais entendu dire que votre Guilde s'intéressait à cet endroit ... et il n'y a rien à y voir.

    S
    'il s'est rapidement présenté, le Voleur n'a cependant pas mentionné sa Guilde. Simple oubli ou envie de garder une part de secret ? A moins qu'il ne craigne que son nom évoque quelque chose à la jeune inconnue ... Quoi qu'il en soit, il accompagne ses paroles de quelques pas en avant, étant probablement convaincu que la Chevalière ne pouvait douter de sa bonne foi. Ce qui n'est forcément vrai, soit dit en passant. Si vous croisiez un homme vêtu d'une cape couverte de sang dans des marécages, avec un monstre énorme - et surtout mort - à ses côtés, vous réagiriez comment, vous ?
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