[EVENT] Fête des Moissons : Jour 1

Coincée entre deux échoppes malodorantes, Venusa attendait. Elle attendait qu'on vienne lui expliquer les raisons obscures de sa présence ici. Le Roi allait apparaitre d'un moment à l'autre et elle se demandait si elle pourait supporter la vue de cette homme bedonnant ou ne serait-ce que sa voix. Quelle mascarade! Et ces ignorants maltraitant le sol de leurs chaussures à la manière d'éléphants allaient se coucher à ses pieds. Aberrant! On aurait pû croire qu'elle était à ranger dans le même panier étant donné sa présence en ces lieux mais elle ne faisait pas partie de ces moutons, loins de là!
Un ennuis mortel planait sur elle. Elle était immobile, invisible à la foule. Tout de cuir noir vêtue (vêtement qui aurait pû passer pour l'uniforme de la guilde si ce n'est que c'était simplement pour son côté pratique qu'on le choisisait, de plus chacun de ces vêtements racontait une histoire) on la confondait facilement avec une ombre. Elle se raidit.
Un léger frôlement derrière elle?
Puis un pas, si silencieux qu'une oreille non attentive ne l'aurait pas perçu.
Dégainant son poignard elle fît volte-face. Si rapidement que l'inconnu sursauta, surpris.

-Calme-toi. Ce n'est que moi, Neïm!

Elle lui jeta un regard glacial puis asséna:

-J'attend depuis un moment!
-Il y avait du monde avant toi. J'apporte les ordres.
-J'écoute.
-Maël veut qu'on patiente, on reste à nos postes. S'il agit on va s'occuper des cabots de Roi, compris?
-Je vois mal comment ne pas comprendre.

Il haussa un sourcil puis s'éclipsa.
Venusa espérait qu'il y aurait un peu d'action hisoire de ne pas être venu pour rien.

[Pas d'inspi, je ne fais que dire ce que je pense faire pour le 1er jour]

|| Le jour venait de selever. D'après ce que j'avais entendu, il y aurait beaucoup de grabuge, ce matin. Une fête se préparait... La fête des moissons. Qu'est ce qu'il allait ce passer, encore ? Il allait pleuvoir ? Ah nan, ça, c'est la Mousson... Mais alors... Ah, je sais ! On va être envahi par les plantes, et il faudra toutes les démolir à coups de hache ! ... Ahlala, je me fais des histoires... Tandis que je sortai de ma chambre, j'entendis deux conseillers parler de cette étrange fête. Déjà, d'après ce que j'avais entendu, le roi allait faire des annonces ? Je parie que cet idiot parlera de moi, sa nièce disparue depuis tant d'années et retrouvée par hazard sur une colline non loin de la capitale ! Peut-être allait-il aussi me montrer à tous ces habitants ? Ils me regarderont avec des yeux de merlan frit, se demandant comment Mademoiselle la Nièce était revenue, car tous la croyait morte... Ah non ! Pas question de voir tous ces yeux fixés sur moi !
|| Je retournai dans chambre, et sorti comme la dernière fois : Par la fenêtre. Déjà, je voyai tous ces gens, aglutinés dans la ville. Ils devaient avoir chaud, là-bas. Peut-être pourrais-je voler quelques trucs ? Je me dépêchai de descendre de là où j'étais, et me précipai vers l'énorme foule.

|| C'est que ça attirait du monde, cette fête ! En tous cas, ça ne se déroulerait pas comme dans ma supposition : Les gens n'avait pas d'haches. Ou, du moins, je n'en voyais pas. Je me faufilai entre les passants, priant pour qu'ils ne me reconnaissent pas comme la nièce du roi. Certains d'entre eux avaient des têtes à faire éclater de rire ; Heureusement que je me retenait, sinon on m'aurait prise pour une folle. J'observais partout : Les gens avaient beaucoup d'objets de valeur ; Il faudrait juste que quelque chose attire leur attention, et HOP ! Plus de sous, plus de bijou...

[ Pas vraiment d'inspi, après l'écran de l'ordi est grand par ici, alors je sais pas quelle taille ça fait exactement... ]

Déjà, Lydia risque de ne pas participer

[Inutile de faire du flood ici, merci de m'envoyer un MP ! ;] ]

Ca courrait à droite et à gauche, et sans doute pour pas grand-chose. C'était limite si la rue ressemblait à une fourmilière.
Aucune chance de retrouver "celle" qu'Oshkan cherchait, dans tout ça. "Celle" qui avait tué son frère ... s'il "la" retrouvait, jour de fête ou pas, il demanderait à quelqu'un de l'égorger pour lui, étant donné qu'il n'arrivait pas à le faire lui-même. Mais il y avait beaucoup de chances pour qu' "elle" ne se montre pas devant lui.
Oshkan aurait peut-être pu compter sur l'odorat d'Askon, son griffon noir, si la rue ne grouillait pas de gens.

A un moment donné, Oshkan vu une fille s'en prendre à un ivrogne. Sûrement une mercenaire. Il fit un petit sourire méprisant : comme si y'avait une quelconque gloire à s'en prendre à un type bourré ! Mais bon, avec un peu de chance, cette mercenaire saurait où était "celle" qu'Oshkan comptait bien trouver.
Pourtant, il y eu un moment ou il hésita. Cette fille lui semblait quand même bizarre. Mais bon, on allait pas chipoter.

En se frayant un passage jusqu'à cette dernière, Oshkan avait regardé une elfe qui se baladait sur une licorne.
"Encore une frimeuse."
Avait grommelé Oshkan pour lui-même.
La fille (une alchimiste, apparement) lui avait flanqué des fleurs dans la main. Comme si y'avait besoin d'un truc dans ce genre. Le Chevalier du Néant s'était donc contenté de le lancer derrière lui sans bien savoir où est-ce que ça raterrirait.

Quand il parvint devant la mercenaire, il s'efforça de se montrer poli. Il savait bien qu'en règle générale, les mercenaires et les Chevaliers du Néant ne manquait pas de se prouver leur "affection mutuelle" en s'insultant, voire même en essayant de se tuer.
Ce n'est qu'en arrivant devant l'inconnue qu'il comprit. Par instinct ou simplement à cause des yeux étrange de Glorïa, il comprit qu'elle aussi était sans doute une bâtarde. Mais pas d'yeux rouges. Demi-quelque chose, OK. Mais pas demi-démon.
Bâtarde quand même. Ce fût l'orgueil mal placé d'Oshkan qui se refusa donc à demander de l'aide à cette fille.

Oshkan allait simplement se contenter de regarder. Tant pis s'il ne trouvait pas Kyodana. Il trouverait un autre moyen de lui régler son compte un autre jour.

Astréas, de bonne humeur, avait décidée, pour une fois, de sortir en ville. C'est vrai que de se frotter a des gens compressés en sardines, c'est pas génial, mais c'est la fête des moissons, quand même. Il fallait absolument voir ça. Ou pas. Peut être, en faite.
Astréas rappela Zourt qui faisait encore un bazar monstre vers l'étal des marchands. Il avait faim, ça se comprend.

Bouge pas, je vais te chercher a manger!

Zourt ne bougea pas d'un pouce avant le retour de sa "Môman". Justement, Astréas revint, avec un morceau de viande cru tenu a l'os. Elle le balança vers Zourt, qui le rattrapa au vol. Cela valu quelques applaudissements des passants. Justement, en parlant de passant, il y avait une alchimiste qui balançait elle aussi des trucs qui "pourrait" porter bonheur, a dos de licorne... Ça faisait très... Assez bourgeois, quand même. Enfin, bon, l'habit ne fait pas le moine, on ne doit pas juger sans connaitre. L'alchimiste lui donna un fer a cheval. Trèès utile, non?! Astréas se dit qu'un jour ou l'autre, ça pourrait bien servir, elle pourrait avoir besoin d'argent, et le fer a cheval se vend assez bien...
Le monde qu'il y avait... De manière discrète, Astréas s'avança dans une ruelle sombre. Elle aime bien le monde, mais là, il y en avait de trop. La ruelle en question était dominée par une sorte d'auberge de malfrat assez connu des bourrés et alcoolos, coincée dans une impasse. Astréas ne risquait pas d'y mettre les pieds.
Un jeune homme qui semblit pourtant bien portant s'approcha d'Astréas.

Dîtes, vous avez quelque chose, pour moi, là.

Non, désolé, mais vous devez faire erreur je...

Je ne crois pas, non.

Le jeune homme s'avança, puis pris la sacoche d'Astréas, puis s'enfuit en courant, sous les rires des badauds de l'auberge. Astréas peina a le suivre, tant la foule était dense, et qu'il courait vite. Elle sauta par dessus la tête de quelques gens, siffla vers Zourt et lui ordonna de prendre des mains de l'homme pas si jeune sa sacoche.
Astréas essuya les quelques milliers de reproche pour les gens a qui elle avait marché sur la tête, mais Astréas ne tint pas a s'excuser, ça non!
Zourt pris son envol, l'homme faiblissait. Zourt fit une piquée vers la tête de l'homme, puis de ses serres lacéras les épaules du même homme, avant de reprendre le sac qui tombait vers les mains d'un autre voleur.
Bien sur, toute cette scène avait été vu par la plupart des passants qui n'avaient jamais vu de griffon, et la foule applaudissais cette scènes quelques instants, avant de retourner a leurs oignons, tandis que l'homme, qui saignait, eu la honte de sa vie. Massacré par un griffon, franchement, et même pas adulte, en plus...
Astréas rattrapa l'homme, qui marchait lentement maintenant, et lui flanqua une grosse baffe avant de lui donner une sorte de petite fiole sortant tout droit de son sac. C'était un peu les soins de premier secours.

Je n'aime pas laisser des gens mourir, vous l'auriez mérité, mais je suis gentille. Apliquez ça sur vos blessure durant 5 jours, vous n'aurez plus rien.

L'homme partit sans demander son reste, la fiole dans les mains.

*quelle politesse, tssss*

Zourt revint vers sa Môman, le bec un peu ensanglanté, pareil pour ses serres. Astréas se pencha avec un petit chiffon pour frotter les taches les plus grosses.
Astréas se promena comme ça une bonne partie de la journée, sans savoir ou aller.
Un chevalier du Néant, semblait t'il, était devant Astréas. La même alchimiste, qu'Astréas avait vu plus tôt. Elle lui donna des fleurs, qu'il balança aussitôt, bien sur, sur la tête d'Astréas. Elle retira doucement les fleurs qu'il avait tartiné sur son visage, et elle les donna a Zourt pour qu'il s'amuse avec. Bien sur², Zourt les balança aussi.

[Hum, je crois que c'est ici l'event. Bon et bien je poste, si je n'ai pas d'affaire ici, ignorez]


Une fête, je viens de quitter le calme de ma forêt et voilà que les humains décident d'organiser ce genre de chose! Il y a bien trop de bruit, je ne peux plus entendre les oiseaux chanter et il y a des gens à perte de vue. Le roi va bientôt réciter le discours à moitié fait par les autres calligraphe. Je n'ai pas assez d'expérience pour els aider celon eux. Pourtant, en voyant le résultat je me suis dit que j'aurais pu mieu faire sans problèmes. Ces idiots sont encore plus snobs que moi et se croient tellement doués même si ils sont nuls. Que dirait mes parents si ils me voyaient ainsi? Et puis pffff il sont mort de toutes façon.

Il fait chaud, il y a trop de gens ici. Et puis quelle est la raison de ces réjouissance? Il y a une exécution bientôt? il parait que certains humains en sont très friants. Ou peut-être ont-ils organisés une chasse barbare dont seuls eux possèdent le secret. J'arrêtai un passant au hasard pour lui demander la raison de toutes ces festivitées. Il me regarda avec un drôle d'air comme si je venait d'une autre planète. Pourtant, j'ai croisé d'autre personnes avec les cheveux de la même couleurs que les miens en me promenant.




Il but une gorgée d'un drôle de liquide avant de repartir en chantant à tue-tête une chanson aux allures médiévales. Ainsi donc, ils fêtent la moisson. Qu'est-ce exactement? je n'en ai aucune idée mais si cela dure réellement trois longues journées, je les passerai sans doutes dans ma chambre ou sur les toits. Remarque, autant essayer de comprendre la culture humaine et tenter de me faire une ou deux connaissance. je ne peux pas vraiment vivre ici toute seule trop longtemps. Je m'arrêtai à un stand couvert de végétation, une personne fais de drôle de recherche et semble complètement absorbées.

Bruit.
Mouvement.
Bien que ce ne fût pas la première fois que Venusa participa à ce genre d'évènement, elle sentit poindre la migraine. Elle ferma les yeux en maugréant. Pas la peine d'être sur le qui-vive pour l'instant, le roi ne semblait pas près à se montrer et tant qu'il ne serait pas là, pas d'action. Elle laissait aux toutous du roi la tâche de régler tout conflit... après tout c'était la seule chose qu'ils sachent faire et elle n'était elle-même pas là pour ça. A cette pensé elle esquissa un sourire en coin.
Tout à coup l'humeur de la foule changea et elle rouvrit les yeux.
* Enfin... *
Le roi apparaît et on sent dans l'air comme une sorte de vénération.
* Beurk * fut la seule pensé qui lui vint à l'esprit.
Sous les "houras" de la foule, il se mit à réciter son texte:

Peuple d'Adalaë et de tout Azerin ! Aujourd'hui est un grand jour, c'est le jour de la Fête des Moissons. Nous ne pouvons que célébrer ces extraordinaires récoltes qui, cette année encore, nous ont été prodigues. Beaucoup d'entre vous vivent à la campagne ou dans la province, et savent donc que, cet hiver, nous ne souffrirons pas de la faim, grâce aux actions coordonnées de la Guilde des Agriculteurs, ainsi qu'aux aides qu'ils ont délivré à ceux d'entre eux qui étaient en difficulté. Nous pouvons les applaudir.

Les cris redoublent et on applaudit à l'égal de bambins,certains vont même jusqu'à taper du pied, le fanatisme n'ayant aucunes limites. Il continua son dicours avec entrain et l'elfe se détacha du reste du monde attendant le moment fatidique où il dirait un mot de trop.

Pour terminer mon discours, conclu-t-il et Venusa écouta avec attention, je vous annonce que mes Conseillers et moi-même avons décidé de freiner quelque peu l'agrandissement de la Guilde des Voleurs, qui, par sa taille, pourrait menacer les intérêts de notre nation. Une cellule spéciale va être mise en place dans la Guilde des Mercenaires et ... nous espérons le soutien des Chevaliers du Néant. Il est temps que nous cessions de craindre pour notre pécule, bien mérité par des heures de travail, et que cette communauté de bandits nous vole sans scrupule ! Désormais, tous leurs abus seront punis par des soldats spéciaux, qui disposeront de tout le financement de l'Etat pour...

Un voile rouge vînt obscurcir la vue de l'Elfe au fur et à mesure qu'il parlait et le sang battît à ses oreilles. Que racontait ce sombre idiot ? Qu'espèrait-il ? Croyait-il que la guilde resterait sans bouger ? Voulait-il d'un guerre civile alors que s'agitaient les frontières du pays ? Inconsciemment elle prît son poignard et se positionna. Un poignard se ficha à la droite du roi.
Avertissement.
Venusa leva les yeux où elle savait Maël placé et remarqua le signal qu'il lancait. Repli.
Quoi? Une occasion de leur donner une racclé? Puis son avis changea et elle pensa aux conséquences de sa probable désobéissance. Très vite elle pensa qu'elle serait dans son bon droit si elle répondait à une attaque... Aussi fit-elle mine de s'éclipser, suffisament discrète pour parraître suspecte mais pas assez pour disparaître... Qu'ils viennent, tiens!