Visite [Pv Lathan]

Messages : 19 Date d'inscription : 06/05/2010

Je m'étais promise de visiter Azerin du nord au sud et d'est en ouest. Alors autant commencer par une extrémitée. Je commençai à déambuler rapidement dans les rue du poste sud en observant tout autour de moi. Du sable, du sable et que su sable. On ne dirait pas qu'il y a une foret à moins de deux heures de marche d'ici. Je finis par monter sur un toit eour profiter d'une vue imprenable sur les rues grouillantes de vies. L'envie de méditer me prit sans avertissement et je m'exécutai sans me poser de question. Assise en position du lotus sur le toit, je pensai à plusieurs choses à la fois. Ma vie avant et ici, mon nouveau métier, mon avenir et autres choses du même cabari.

La chaleur finit par avoir raison de moi et conduit mes pas vers le batiment le plus proche, une taverne. Une fois que mon corps ce soit habituer au changement thermique plutôt radical, je fouillai la pièce des yeux à la rechreche d'une endroit calme. Loin des hommes déjà passablement émêchés que j'apercevais non loin. Une petite table éclairée par une lampe posée au coté d'une personne habillée d'une sombre cape finit par attirer mon attention. J'allai m'asseoir dans un coin, non loin de cette étrange personne que je venais de remarquer et fesais signe à une serveuse.

-ouais qu'est-ce que tu veux?-

- Quelque chose qui ne soit pas trop alcoolisé je vous prie.-

-on a de l'eau!-

Elle se mit à rire bruyamment, visiblement très contente de sa blague que j'étais d'ailleur incapable de comprendre.

-Un simple cocktail fera amplement l'affaire-

-Hn, comme tu veux.-

Elle fila au comptoir passer ma commande que je reçu quelque temps plus tard, après que les homme à l'autre bout de la taverne aient reçut une nouvelle tounrée de bière. Je sirotai lentement mon cocktail, profitant de la fraicheur de l'endroit et finit par me perdre à moitier dans mes diverses pensées.

Que faisais-je dans cette sombre taverne?
J'aurais tant voulu être au calme dans la forêt, en compagnie d'Oorkin, qui, du moins, je crois, chassais, libre, dans la forêt près d'ici. Mais on m'avait confié une mission. Certes, elle n'était pas importante: Retrouver une bande de voleurs qui faisaient des ravages dans les hameaux entourant le Poste-du-Sud. Ces missions, j'en avaient eu plusieurs de ce type, pour que je puisse prouver ma loyauté envers ma guilde et ma valeur. Cela aurait aussi put être pour m'entraîner, mais mon chef restait bien obscure sur les raisons qui le motivait. Tout les membres avaient de telles missions au début, mais, ce que je ne comprenais pas, c'est que j'en avais encore, après un an passé au sein de la guilde. Mais je ne pouvais, ne devais absolument pas me plaindre.
Obéir.
Je devais obéir.
Il y a quelques années, la seule idée d'avoir quelqu'un plus haut placé que moi, quelqu'un pouvant m'envoyer à la mort m'aurait surement donné des cauchemars la nuits.
Il était effrayant de penser à quel point je m'adaptais vite. Il faut dire que mon hippogriffe y était pour beaucoup. Il me soutenait, et constituait un excellent allié lors des combats. Un des seuls à qui je pouvais me fier.
J'étais en traque de la bande de voleur. Cela faisait quelques jours que je n'avais pas eu de nouvelle les concernant, alors je m'étais arrêtée dans une taverne, sachant que la plupart des rumeurs passait leurs chemins dans des lieux comme ceux-ci.

Malheureusement, la plupart des clients étaient des habitués de la places,bruyant et aimant faire la fête.
Autrement dit: des ivrognes.
Je n'avais rien appris, sinon que les hommes à moitiés soûls n'avait pas grand sens d'observation-ils ne m'avaient toujours pas identifiée en tant que femme (bien que cela soit difficile: je portais toujours ma cape noire, et mon capuchon était en permanence rabattu sur mes traits), et que cette taverne n'avait pas chambre libre pour que je puisse y passer la nuit.
J'allais finir mon repas (piètre viande de chèvre supposément cuite en ragout et lentilles en quantité si faible que je pense que j'aurait put les compter) et partir, mais une jeune fille entra dans l'auberge.Elle jeta un regard circulaire dans la salle, puis, attarda son regard sur ma table. Il est vrai que ma lanterne verte pouvait me distinguer, mais je ne m'étais pas résolu à la ranger dans ma besace, posée à terre, près de ma faux. Elle me fixa un instant de ses yeux totalement mauves, et alla prendre une place à une table proche de la mienne.
Je l'observai un peu, profitant que ma capuche me permette d'observer sans que la cible de mes observations ne se cache épiée.
La jeune fille semblait avoir mon âge, bien que ce soit difficile à évaluer, vu ses traits elfiques. J'estimai qu'elle devait être à moitié tsuan, et ses yeux mauves semblait êtres aveugles, bien qu'il se voyait qu'elle pouvait regarder. Ses cheveux étaient bleus, attachés par un ruban lilas. Elle semblait gentille, ce qui n'était pas nécessairement un avantage dans les taverne aussi mal tenues que celle-ci. Toutefois, elle avait un arc et des flèches; elle n'était pas sans défenses.
alors qu'elle commandait, j'aperçus un homme faisant parti des fêtards la regarder d'un regard veule. Je soupirai. Voila ce qui se passait, quand on mettait des robes comme celle qu'elle portait. Bien trop courte.
Je détaillai alors l'homme. Il semblait assez grand, bien bâti, quoique que légèrement mince. Il semblait souple, et avait un large cimeterre à la ceinture. Il avait bien moins but que les autres, et semblait penser que la jeune mi-elfe était bien... exotique.
Je soupirai à nouveau. J'aurais put partir immédiatement, la laissant s'organiser avec les troubles qu'elle s'attirais, mais la partie moins sombre de moi décidai de l'aider.
Lentement, je retirai ma capuche. Bien sur, personne ne prêta attention à moi, mais je n'aimais jamais révéler que j'étais une fille. La ,servante me regarda bizarrement quand elle passa, mais sans plus.
J'apostrophai la jeune femme à l'autre table.

-Excusez-moi, pourrais-je vous parler un petit instant? J'aurais besoin de renseignement.

Autant rendre le service au devoir. Je fis signe à la jeune fille de venir à ma table.

Messages : 19 Date d'inscription : 06/05/2010

La personne que j'avais remarqué plus tôt m'interpela. Un renseignement? Je ne m'y connais pas beaucoup en matière d'information sur Azerin. J'approchai tout de même de sa table en remarquant du coin de l'oeil un homme qui me regardait avec insistance. Un ivrogne,si je me fis au cimeterre qui pend à sa ceinture et à la convoitisie dans ses yeux, il voudra m'enmener de gré ou de force. Je lui jetai un regard dédaigneux et me concentrai sur l'inconnue qui se révéla être un fille.

Je pris place à sa table et la regardai dans les yeux sans cacher que je l'observai attentivement. À peu près mon âge, voir un peu plus vieille, un étrange maquillange qui lui donnait un air de morte vivante en plus de vêtement noire, une lampe verte lugubre et une faux géante, pas vraiment le genre sociable quoi.

- Que désires-tu savoir? Fais vite s'il te plaît. Je n'aimerais pas interompre une conversatino pour me battre avec les...hommes qui sont derrière nous.-

je finis mon cocktail et jetai un soup d'oeil à mon arme, aucun problème. Le combat ayant environ 85% de chance de survenir, vaut mieu que je n'ai aucun problème d'armement. Déjà qu'un arc n'est pas très pratique pour le combat rapproché. Je portai ensuite mon regard sur les autres, plus légèrement armé mais surement tout aussi idiots. Je ne me trouve pas en situation particulièrement dangeureuse, juste précaire. Et encore, ses hommes ont 1% de chance d'arriver à me blesser et 0,001% de me capturer.Moin si la jeune fille devant moi participe au combat. L'idée qu'elle sois faible est inconcevable vue son allure et l'arme qui ropose près d'elle.

Alors que la jeune fille s'installait à ma table, je soutins sans ciller son regard qu'elle plongea dans le mien. Elle me détailla sans le cacher, mais j'avais l'habitude qu'on me dévisage de la sorte. Il se trouvait que mon style vestimentaire était assez.... Spécial. Elle semblait très sure d'elle, et je considérai qu'elle pourrait se défendre. Malheureusement, elle semblait tout faire pour attirer les ivrognes. L'homme la détaillait avec encore plus d'attention, après avoir reçu le regard chargé de mépris. Bon, peu importe. Il semblait qu'elle savait se protéger, et pour ma part, j'aurais en prendre une dizaine de plus et m'en sortir sans une égratignure. Bon, d'accord, avec quelques égratignure, mais sans plu8s. Je passais la majorité de mon temps à m'entraîner, alors...
Elle me demanda de faire court, à cause des sympathiques gentilshommes qui nous souhaitait que du bien, qui consommaient avec modération et se faisait extrêmement discret à l'autre bout de la taverne. (notez le sarcasme). Voyant qu'elle jetait un regard sur ma faux, je décidai de la rassurer, bien qu'elle n'en eu aucunement besoin.

-Ne t'inquiète pas pour ma faux, je ne sais pas très bien m'en servir, bien qu'elle soit très coupante. Je m'en sers comme bâton de marche, et je ne m'en servirai point contre toi.

Elle jeta un coup d'oeil un peu hésitant aux autres clients de l'auberge. Il se peut qu'elle s'inquiétait pour moi, mais je n'en étais pas totalement sure.

-Pour ces gentils client, je pourrai néanmoins me servir de ceci.

Je sortis rapidement une dague, fit miroiter un bref instant la lame, puis la dissimulai rapidement sur moi.

-Bon, j'en viens au fait. Je cherche un groupe de bandit qui pillerais les villages aux alentours. En aurais-tu entendu parler?

J'avais hâte de sortir d'ici. La chaleur commençais à m'oppresser, et l'homme commençais à me lancer des regards de plus en plus insistants. J'avais envie de lui hurler quelque chose du genre: «oui, je suis bien une femme! Essaie donc de te frotter à moi!» où encore «tu ne tiens pas à la vie, très chère?». Je réfléchis un minuscule instant, avant d,imiter ce que la fille assise devant moi avait fait il y avais quelque seconde. Je lui lançai un regard qui l'aurait foudroyé sur place... s'il n'avait pas détourné le regard au dernier instant
Par contre, un de ses compagnons de beuverie à moitié soul me remarqua, eut plusieurs instants d'hésitation(au moins, je n'avais pas totalement perdue la main pour mes regards-de-la-mort-qui-tue) ,le fis remarquer à l'homme au cimeterre, et ce dernier me regarda avec plus d'insistance qu'avant. Je faillis lui faire un doigt d'honneur, mais cela n'aurait fait qu'empirer les choses. Je soupirai et me concentrai sur la jeune mi-Tsuan, à qui je posai une petite question

-Au fait, sais-tu te défendre? Ne le prend pas personnel, mais je crains que nous n'ayons attirer l'attention de ces messieurs, là-bas, dans le coin. Au fait, comment t'appelles-tu? Es-tu dans une guilde?

Je décidai de ne pas lui révéler immédiatement mon nom et mon appartenance aux Chevaliers-du-Néants. J'attendis donc de vois sa propre appartenance. Si c'était une mercenaire, j'irai dire aux messieurs qu'elle était libre et d'accord pour ce soir, avant de m'en aller pour de bon. Je détestait ces gens. Les mercenaires, je veut dire.

Messages : 19 Date d'inscription : 06/05/2010

La jeune femme soutint mon regard sans réagir... Je discerne en elle une grande confiance en elle, surtout avec les dires qu'elle m'a sortit. Ses regards en disent long sur le mépris qu'elle porte aux... gentilshommes derrière nous et vue sa question elle doit faire partit d'une guilde, sans doute de guerriers. Cependant, je doute fortement qu'elle sois une mercenaire, ça ne colle pas du tout. Chevalier du néant? À moins qu'elle ne sois une voleuse.... J'estime que ses chance d'être une chevalier sont d'environ 65% contre 34% pour une voleuse et 1% pour toute autre guildes. Je la vois plutôt mal en troubadour.

J'ai donc devant moi une combatante à la dague, et non à la faux, qui recherche une équipe de bandits. Il me semble avoir entendut quelque chose à propos d'un groupe près d'ici. Je fermai les yeux un instant, tentant de me remémorer exactement les mots. Pas plus d'une dizaine, musclé et le chef à une cicatrice qui lui barre la largeur du front. Un sifflement vint soudain interompre le fils de mes pensées. Je me retournai et remarquai que l'homme au cimeterre avait deux doigt dans la bouche. Accidentèlement, mes yeux se braquèrent sur une fine ligne blanchâtre qui ornait le haut de ses yeux. On dirait bien que la chance sourit à cette inconnue. Elle n'aura pas beaucoup de chemin à faire pour exécuter sa mission.

-Ceux que tu cherche sont juste derrière nous. Nous pourrions légèremnt les provoquer et ainsi plaider à la légitime défense. À moins que tu ne préfère directement passer à la manière forte. Ma défense n'a pas grand chose à envier aux guildes combatantes bien que je ne sois qu'une simple calligraphe. Je suis Mélisendre, Puis-je connaître ton nom?-

Voilà qui répond à toutes ses question si je me souviens bien.

Je pris une de mes flès et la cassai en deux pour garder le bout pointu, un arme de combat rapproché que j'ai expérimenté avec le temps. C'est plutôt fragile mais assez efficace quand on sait la manier. Chose que je fais presque parfaitement. je replaçai une mèche reballe derrière mon oreille et jettai un coups d'oeil au hommes qui semblaient hésiter à nous attaquer en voyant notre air détendut.

La fille allait répondre alors que le porc à l’autre table nous siffla. Je résistai à l’envie de lui planter une de mes aiguilles spéciales dans le front, juste dans cette hideuse cicatrice… En voyant son regard torve, j’allais me lever pour le faire, mais la jeune fille pris la parole :

Ceux que tu cherche sont justes derrière nous. Nous pourrions légèrement les provoquer et ainsi plaider à la légitime défense. À moins que tu ne préfère directement passer à la manière forte. Ma défense n'a pas grand chose à envier aux guildes combattantes bien que je ne sois qu'une simple calligraphe. Je suis Mélisendre, Puis-je connaître ton nom?-

Pardon?
J’avais passé tout ce temps dans cette taverne sombre, puante et bruyante alors que j’aurais put être à des lieux d’ici?
Si les longues heures d’atroce ennui semblaient avoir ouverte ma personnalité, cette déclaration l’avait totalement refermée. Je me repliai sur moi-même et analysai les autres données qu’elle m’avait transmises. Une calligraphe, mais qui sait se battre. Manière douce ou forte? Quelle question.
Je répondis à sa question d’une voix glaciale.

-Je m’appelle Lathan. Et j’opte pour la manière forte. Je m’occupe de la bande, arrange-toi avec le chef. Ah, et puis, tiens, attrape. –

Je lui lançai une fiole de poison paralisant.

-C'est un puissant paralysant. Si tu enduis la pointe de ta flèche avec cela, il sera immobilisé. Je pourrai alors m'en occuper, si tu ne peux pas le tuer. -

Décidément, ma non-observation m’avais bel et bien irrité. J’espérai ne pas avoir été trop brusque avec la jeune calligraphe. Au moins, elle semblait savoir se débrouiller avec sa pointe de flèche. Bon, peu importe.
Ma respiration se ralentit.
Un sourire carnassier se peignit sur mes lèvres.
À quelques part, Oorkin se retourna, avec une soudaine envie de sang.

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