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Êtes-vous prêts à vous battre pour assurer votre destin ?
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| | | Maël [En Cours] |  |
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Maël
Maître de la Guilde
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| Sujet: Maël [En Cours] ![Maël [En Cours] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Ven 1 Jan - 23:01 | |
| - P E R S O N N A G E -
# Nom : Maël
# Age : 25 ans
# Race : Humain
# Guilde : Guilde des Voleurs
# Statut : Maître de la Guilde
# Description Physique : "Me décrire ... Voilà une tâche difficile. J'ai remarqué que la vision que les gens ont de moi a une sérieuse tendance à varier. Bizarre, non ? Pour certains, je suis banal, passe-partout. Des cheveux bruns, des yeux gris ... Pas très original, quoi. Pour d'autres, je suis carrément remarquable. Mais là, ça se complique, parce que je n'ai jamais vraiment compris pourquoi. C'est peut-être cette lueur dans mon regard, qui reflète tout ce que j'ai vécu. Ou ma stature. Je suis assez grand et très fin, comme une liane, ce qui ne m'empêche pas d'avoir des muscles d'acier. Le regard des gens s'arrête souvent sur les sabres que je porte à ma ceinture. Ce ne sont pas des armes courantes en Azerin. D'ailleurs, lorsque je les ais, j'ai souvent les cheveux attachés sur ma nuque. Plus pratique. Mais il n'empêche que, le plus souvent, les yeux des personnes que je croisent glissent sur moi sans me voir ; à peine suis-je parti qu'ils m'ont déjà oublié. Ce n'est pas pour me déplaire. Je préfère rester dans l'ombre, et peut-être est-ce pour cela que je suis Voleur."
# Caractère : "Par quoi devrais-je commencer ? Mes qualités ou mes défauts ? Je n'ai qu'à faire les deux en même temps, car à chacune de mes qualités semble correspondre un défaut. Je suis imprévisible : mes actions sont souvent totalement inattendues pour mon entourage. Pourtant, je suis assez planificateur ; je laisse rarement un détail au hasard, ce qui me donne un petit côté machiavélique. On dit ma loyauté à toute épreuve et on me considère comme un homme de confiance, qui ne trahira pas ses pairs. Mais je suis incroyablement indépendant. Je déteste devoir me soumettre ; le poste que j'occupe est donc parfait pour moi. Je joue en solitaire, jamais pour les autres. Vous aurez du mal à rencontrer quelqu'un de moins altruiste que moi. Cela dit, je suis parait-il d'un grand courage, ce qui m'a valu du respect dans ma guilde. Personnellement, je ne vois aucune gloire à sauver sa peau. Mais peut-être n'est-ce que mon avis. Il est vrai que je ne suis ni un couard, ni un lâche. De plus, j'apprend beaucoup de mes erreurs. Je suis également conscient d'une chose, c'est que je possède une grande force de persuasion. Je dis, on fait. Cependant, je suis extrêmement glacial. Au vu du comportement des membres de la Guilde lorsqu'ils viennent me voir, converser avec moi ne doit pas être agréable ..."
# Aime : La liberté, les chats, les Tsuans, ses sabres
# N'aime pas : Les contraintes, les chiens, son ancien nom, les idiots et les orgueilleux
# Armes : Deux sabres, un poignard, des dagues de lancer
# Histoire : [Voir message suivant]
- V O U S -
# Comment avez-vous découvert le forum ? =P
# Qu'en pensez-vous ? Génial, bien sûr x)
# Avez-vous lu le règlement ? A ton avis ? xP
# Preuves : [Triche pas !]
Dernière édition par Maël le Sam 16 Oct - 13:32, édité 2 fois | |
| | | | Maël
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Ven 1 Jan - 23:03 | |
| "Mon histoire est organisée en plusieurs fait marquants. Il n'y en a qu'un dont je ne me souviens pas vraiment, c'est celui de l'anniversaire de nos 8 ans, à mon frère et à moi. Nous n'étions pas jumeaux, mais il était né précisément deux ans avant moi. Jour pour jour. Lors de cet anniversaire, entre les cadeaux, il y en a avait un ... étrange. Deux bracelets de fer, relié par une chaîne. Je me souviens de deux choses. D'abord, Maman les a attachés à nos poignets. Et ensuite, elle a souri et a dit de sa voix si douce : "Désormais, vous êtes liés. De grandes choses vous attendent". Mais tout ne s'est pas passé comme prévu ...
- Chapitre I : Le début de la fin
- Felhim ! Ludge ! Venez voir !
Ludge, c'était moi. J'avais désormais 11 ans et mon frère 13. Assis dans l'herbe au pied d'un arbre, j'attendais patiemment que Felhim daigne en descendre. Ce qui était loin d'être gagné. D'ailleurs, si Maman n'avait pas appelé, il n'en serait peut-être pas descendu du tout. Enfin, j'entendis ses pieds frapper le sol à quelques centimètres de moi. Je sursautai et me relevai brutalement.
- Tu es fou ! Et si tu m'étais tombé dessus ?!
Mon frère eut un sourire moqueur et secoua son bras, agitant la chaîne qui produisait un bruit affreusement agaçant. Bien sûr. A cause d’elle, il ne pouvait pas trop s’éloigner de moi, ce qui limitait considérablement sa marge d’action. Notre marge d’action. Je levai les yeux au ciel et montrai la maison du doigt.
- On y va ?
- Bien sûr ! s’exclama Felhim en faisant mine de se ruer sur moi.
J’esquivai bien sûr habilement, habitué à ses « blagues ». Je portai encore sur la joue la trace de la dernière. Une longue estafilade qui partait de mon œil pour rejoindre mon menton. Depuis plusieurs années, je subissais, attendant d’être assez fort pour me défendre. Mais ce jour viendrait-il jamais ?
- Ah, vous voilà enfin, fit Maman en nous voyant arriver.
Sa voix était lasse. Felhim ne semblait pas comprendre, mais je me doutais que c’était à cause de l’absence de Papa. Cependant, mon père avait des responsabilités importantes dans la Guilde des Marchands et il était souvent absent. Pourquoi ces traits tirés alors ?
- Les enfants je ... Je vais devoir partir, commença-t-elle. Votre père a eu un ... imprévu. Je dois le rejoindre. Je sais que je peux vous faire confiance. C’est pourquoi je ... Je dois vous demander de ...
- Nous garderons le maison pour votre retour, assurai-je, confiant.
- Non, Ludge, tu ne comprends pas. Je veux que vous partiez et que, surtout, vous ne reveniez jamais. En aucun cas. C’est entendu ? Felhim, tu es l’aîné, tu es responsable de ton frère. Cette chaîne (elle montra nos bracelets respectifs) est le gage de votre sécurité.
- Mais ... et toi ? demandai-je, inquiet.
- Je saurais vous retrouver, assura-t-elle sans conviction. Partez maintenant.
Je voulais rester, lui dire au revoir. Ou adieu. Mais Felhim tirait sur la chaîne, m’entraînant derrière lui. Avait-il compris à quel point la situation était urgente ? Ou voulait-il juste profiter de cette occasion pour laisser définitivement son enfance derrière lui ? Les deux peut-être. Arrivé en haut de la colline, j’adressai un dernier signe de la main à Maman. Puis mon frère me tira dans la descente et je ne la vis plus jamais.
- Chapitre II : Jusqu’en enfer
Les premiers temps, la vie avait été difficile. Maman ne nous avait rien laissé et nous ne vivions que de petits larcins sur les étals des marchands et dans les fermes de environs. Malgré les recommandations qu’elle nous avait faites, je donnais bien du mal à Felhim, qui voulais absolument m’amener loin, très loin. Mais cette région était tout ce que je connaissais ... Comment pouvais-je l’abandonner. Et pourtant, de cavale, en cavale, nous nous éloignions.
J’avais 13 ans et mon frère 15 lorsque l’accident arriva. Avec tous les vols que nous avions commis, Felhim avait pris de l’assurance. Alors que nous marchions sur un sentier forestier, une carriole survint. Un garde à cheval accompagnait le conducteur. Mon frère m’attira dans les fourrés et me la montra du doigt.
-Tu sais ce que ça signifie ? Elle doit transporter un trésor ! Bien plus que nous ne pourrions rêver gagner dans notre misérable vie ... On pourrait l’attaquer. Nous sommes deux et eux aussi.
- Tu es fou ?! Nous sommes des enfants, ce sont des adultes !
- Justement ! Ils ne se méfieront pas.
- Non ! Je refuse ! Je ne veux pas finir en prison.
Felhim agita légèrement la chaîne, un sourire mauvais plaqué sur les lèvres.
- Tu es obligé de me suivre. Alors il faudra que tu fasses de ton mieux pour ne pas te retrouver en prison. Parce que je ne te laisserai pas le choix, crois-moi !
Je n’eus pas le temps de protester. Déjà, mon imbécile de frère m’entraînai en plein milieu de la route, devant la carriole. Le cheval faillit m’écraser et s’arrêta en hennissant de surprise. Le conducteur, qui ne nous avait pas vus, tomba à la renverse, s’assommant sur le banc, tandis que le soldat fronçait les sourcils.
- Je peux savoir à quoi vous jouez, gamins ?
Felhim ne répondit et l’attrapa par le col, tentant de le faire tomber de sa monture. Comprenant le danger, l’homme se dégagea brutalement et essaya d’attraper sa lance. Mauvaise idée. Mon frère se servit de la chaîne pour attraper le soldat au niveau du cou, le jetant brusquement à terre. Ce geste brutal me fit trébucher et notre adversaire se retrouva bloqué au sol. Il hoqueta, probablement étranglé par la pression de la chaîne. Felhim leva le poignet, resserrant encore un peu l’étreinte.
- Arrête ! Lâche-le tu vas le tuer !
- Et alors ? C’est lui ou nous.
- Stop ! Stop ! Je ...
J’essayai de me relever mais mon geste ne fit qu’aggraver la situation du soldat. Je sentais des larmes dégringoler le long de mes joues, tandis que l’homme agonisait. Mon impuissance me dégoutait. Mais qu’aurais-je pu faire ? Mon frère était bien plus fort que moi. Enfin, Felhim dénoua la chaîne. Le corps immobile semblait me narguer, comme un rappel de ma culpabilité. Incapable de regarder le cadavre en face, je suivais son assassin dans la carriole, qui abritait un nombre assez incroyable de pièces d’or. Mon frère en saisit une poignée puis, remarquant mes joues humides, me lança un regard méprisant.
- Tu n’es qu’un faible. Je me demande bien pourquoi notre mère a voulu que je te traîne pour ma vie entière. Mais peu importe. Quoi qu’il se passe tu devras me suivre. Jusqu’en enfer, tu entends ? Jusqu’en en enfer !
- Chapitre III : Révolte et solitude
Cette vie affreuse dura pendant plusieurs années. Felhim dilapidait nos richesses et attaquait les carrioles qui en transportaient lorsque nous étions en manque. Et j’étais bien sûr obligé de le suivre ... Il tua. De nombreuses fois. Mon impuissance était lamentable. Mais avais-je l’ombre d’un autre choix ? Non.
Enfin, j’atteignit 17 ans. Mon frère en avait 19 et son existence de cruauté avait creusé ses traits. Moi aussi, j’étais méconnaissable. J’avais les cheveux longs et un regard dur qui avait appris à ne plus montrer la moindre émotion. La plus petite larme aurait trop fait plaisir à Felhim et je ne voulais plus lui accorder un simple bonheur. Je le haïssais comme jamais je ne haïrai quelqu’un. Chaque meurtre ne faisait qu’emplir ce sentiment. D’adolescent pleurnichard, je devint un adulte révolté. Pourtant, Felhim me semblait toujours plus fort. Et je commençais à avoir peur. Peur de devoir le suivre toute ma vie, sans pouvoir faire le moindre choix.
Ce jour-là, il pleuvait, je m’en souviens très bien. Felhim avait repéré une carriole de nobles la veille en ville et comptait l’attendre non loin de la sortie. Un plan classique. J’étais aussi peu motivé que d’habitude, mais cette fois-là, ce fut différent. En effet, l’attaque eut lieu comme prévu, le soldat qui les escortait fut assassiné sans la moindre hésitation par mon frère. Il ouvrit la porte du véhicule et ce que je découvrit par-dessus son épaule me terrifia. Il y avait là une femme, seule et d’une grande beauté, ainsi que deux enfants. Quel âge pouvaient-ils avoir ? 8 ans peut-être ... A peine.
Felhim attrapa la jeune femme par le col et la jeta sans ménagement en-dehors de la carriole. Je retint un cri d’indignation qui n’aurait fait que l’énerver davantage.
- Maman !!
Un enfant se jeta hors du véhicule, bousculant mon frère au passage. Il se rua sur le corps immobile de sa mère, avant de nous jeter un regard mauvais. Je fut le seul à la voir, Felhim fouillant activement la voiture, mais il put toutefois entendre la phrase que le gamin prononça d’un ton hargneux.
- Espèces de sales bandits ! Je vous ferais regretter ça !
Mon frère se retourna brutalement, ses yeux se posant sur l’enfant comme ceux de l’aigle se fixent sur sa proie. Il saisit son poignard à sa ceinture - il était bien sûr le seul à en avoir un - et le pointa sur le gamin, qui soutint son regard sans broncher. Felhim s’approcha, un sourire mauvais étirant peu à peu ses lèvres. Un sourire que je ne connaissait que trop bien. Je me jetais sur sa route sans réfléchir.
- Arrête ! Ce n’est qu’un gosse !!
Il me repoussa d’un coup de pied qui tendit la chaîne et me plaqua dans la terre boueuse. A quelques centimètres du soldat mort. Je saisis la lance de celui-ci et me redressai à grand peine. Déjà mon frère levait son poignard au-dessus de sa victime. Je vis une lueur effrayée dans le regard de l’enfant ; mon sang ne fit qu’un tour tandis que je me ruais sur son agresseur.
- Dégage ! me cracha-t-il à la figure.
Son poignard traça un ligne sanglante sur ma joue, manquant de peu mon œil droit. Je sautais en arrière, le tenant en respect avec l’arme que j’avais volé. Mais il avait bien sûr plus d’expérience que moi. Il fit un geste brusque du poignet, m’attirant vers lui. Sa lame m’y attendait. Elle se planta dans mon ventre, faisant jaillir un torrent de sang. Ma main libre compressa la blessure quand j’aperçut le gamin traînant sa mère vers la carriole.
- Vite ! Va-t-en ! hurlai-je à son attention.
- Traître ! m’asséna Felhim. Comment oses-tu ..?
Il leva à nouveau le poignet, préparant le même coup que la fois précédente. Mais j’étais prêt. Alors qu’il me tirait vers lui, je pris sur moi pour empêcher ma lance de trembler et braquai sa pointe vers lui. Il ne sembla pas s’en rendre compte et, lorsque la chaîne se tendit, l’acier transperça sa chair, en plein milieu de sa poitrine. Il tomba à la renverse, m’entraînant avec lui. Je me relevai de justesse et dégageai mon arme de son corps, lui arrachant un grognement de douleur. Je ne pouvais empêcher un sourire victorieux de venir éclairer mon visage. Enfin ! Je tentais de redresser ma lance, mais elle semblait bloquée ... Je me rendis alors compte qu’elle s’était coincée dans un des maillons de la chaîne. Mes yeux s’écarquillèrent, tandis que Felhim parvenait à se redresser et à m’attraper par le col. Il brandit son poignard, engagea un courbe vers mon cou ...
- Jusqu’en enfer, murmura-t-il dans un souffle.
Je me jetai sur le côté pour éviter l’impact mais la lame parvint à entamer la chair de mon flanc. Un filet de sang s’échappa de ma bouche lorsque je forçai sur ma lance pour la dégager. Il y eut un petit Cling! et je sentis la maillon lâcher. J’étais libre ... Enfin ... Je me traînais sur quelques mètres, conscient que j’étais presque aussi agonisant que mon frère. Lui lançant un dernier regard, je vis que sa poitrine ne se soulevait plus. Il était mort ... Mes yeux se fermèrent sans que je puisse rien y faire. La douleur disparut et, avec elle, le reste du monde ...
- Chapitre IV : A l’aube d’un nouveau jour
Lorsque je repris conscience, j'étais allongé sur une surface bien plus molle et confortable que le sol boueux de la forêt. Je tentai d'abord d'amener ma main à ma tête, sans succès. J'étais ... incapable du moindre mouvement. Mon corps semblait en lambeaux, mais ce n'était rien en comparaison avec mon état moral.
- Tu as tué ton frère -
Cette phrase se répétait inlassablement dans mon esprit, comme une insupportable litanie me rappelant à chaque instant l'horreur de ce que j'avais commis. Felhim ... Mon frère ... Certes, c'était un être monstrueux, et je la haïssais comme jamais je n'haïrait personne après lui. Mais était-ce une raison pour en arriver là ? La Mort, que j'avais tant côtoyé, me semblait soudain intolérable. Il était ma seule famille ... Et puis, il y avait ce sentiment de victoire, tout au fond de moi ; une partie de mon être qui se réjouissait d'avoir, enfin, gagné. J'étais libre. Mais à quel prix ?
- Oh ! Tu es réveillé ?
Une voix d'enfant me fit ouvrir les yeux. Je tournai la tête de côté, dévisageant la jeune inconnue. Elle était petite, à peine dix ans, mais son teint était d'une pâleur maladive. Je fus également frappé par la couleur incongrue de ses cheveux, d'une belle couleur violette. Etrange. La petite plongea son regard dans le mien et je détournai aussitôt les yeux. J'avais honte de moi, et de ce que j'avais fait.
- Maman ! Il est réveillé ! s'écria l'enfant.
Des pas retentirent dans la pièce adjacente, s'approchant de la porte. Je sentis mon souffle s'accélérer. Que me voulaient ces gens ? Malgré mon angoisse, je tournai la tête de la nouvelle venue. Et la surprise remplaça la peur. Son visage, ses mains ... Sa peau. Tout était d'un violet profond, harmonieux. Qui tranchait avec la blancheur de sa chevelure. Un blanc lumineux, qui dégageait une puissante aura bienfaisante, et non un gris-blanc caractéristique de la vieillesse. Une Tsuan. Je n'en avais jamais vue.
- Du calme, Maïna. Notre protégé a besoin de repos. Tu as eu beaucoup de chance que je t'aie trouvé, ajouta-t-elle à mon attention.
De la chance ... Je n'en étais pas si sûr. J'aurais mille fois préféré mourir libre que me réveiller prisonnier de mes remords. Je retins un soupir et observait plutôt ma bienfaitrice. Elle portait un baquet d'eau chaude, dans lequel flottait un morceau de tissu blanc. Soulevant légèrement mes draps, elle défit le bandage qui cerclait mon flanc pour y appliquer le linge bouillant. Je grimaçai malgré moi lorsqu'elle nettoya ma plaie.
- Tu as perdu beaucoup de sang. Au fait, j'ai réussi à détacher ceci, rajouta-t-il en attrapant un cercle métallique.
Je tournai la tête, mon esprit peinant un instant à reconnaître le bracelet d'acier, lié à un fragment de chaîne, qui avait gâché mon existence.
- Désires-tu le garder ?
- Non. Gardez-le, m'entendis-je répondre.
Ma réplique fut suivi d'un instant de doute. Peut-être aurais-je dû réfléchir davantage ... Me poser les bonnes questions sur ce que représentait cet objet pour moi ... Mais il n'était plus qu'un lien avec mon passé. Un lien de trop. Et un passé trop douloureux. Je n'avais plus qu'une envie : tirer un trait dessus. Définitivement. Ma décision était donc la bonne. Du moins ... je l'espérais. La Tsuan acquiesça et, après avoir changé mon bandage, s'éloigna pour poser bracelet et chaîne sur un meuble de la chambre. Comme si j'étais susceptible de changer d'avis ... L'objet, en touchant son support, produisit un son métallique et cristallin. Je fermai les yeux.
- Au fait, je ne t'ai pas demandé ... Quel est ton nom ?
J'hésitai. Ma reconnaissance envers elle me poussait à lui révéler mon véritable prénom, mais quelque chose m'en empêchait. Avec le passé que j'avais, il n'était pas impossible que je sois recherché dans la région. Et puis ce nom, "Ludge", c'était aussi un lien avec ma vie d'avant. Un lien que je voulais rompre, à tout prix. "Ludge" était mort avec Felhim.
- Je ne m'en souviens plus ... mentis-je.
Si la Tsuan détecta mon mensonge, elle ne le montra pas le moins du monde. Son visage resta parfaitement impassible, au contraire de celui de la fillette, qui me dévisageait de ses grands yeux violets.
- Alors tu t'appelleras Maël. Comme Papa, décida-t-elle de son air enfantin.
Le regard de sa mère se voila, soudainement plus triste, et je compris que "Papa" ne devait plus être de ce monde. Pourtant, j'acquiesçai sans vraiment réfléchir. "Maël" ... le nom sonnait agréablement à mes oreilles, comme la promesse d'une nouvelle vie. Mais, je le savais, je ne pourrais pas rester éternellement auprès de cette petite famille. Même si mon hôtesse était douce et agréable. Même si sa petite fille était des plus adorables. J'étais un assassin et l'heure viendrait où je devrais assumer mes actes. La seule option qui s'offrait à moi était de rejoindre une Guilde. La Guilde. Celle des Voleurs.
Dernière édition par Maël le Sam 16 Oct - 13:32, édité 3 fois | |
| | | | Astréas
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Ven 1 Jan - 23:12 | |
| Heu...
Jolie histoire ^^ et belle presentation ^^ | |
| | | | Glorïa
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Mon p'tit mot : C'est avec les fraguements du passé, que je suis en manque de liberté
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Lun 25 Jan - 21:25 | |
| J'adore l'histoire !! Continue vite je veux savoir la suite !! ![Maël [En Cours] Icon_razz](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_razz.gif) | |
| | | | Djink
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Dim 14 Fév - 18:41 | |
| J'aime bien l'histoire *en faite j'ai la flem' de la lire /zbaaf/* je plaisante. Sinon, faudrait que tu termine, t'es quand même la fondatrice. è___é | |
| | | | Maël
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Dim 14 Fév - 23:31 | |
| Ouiii je sais x) En fait, je l'ai terminée sur papier mais j'ai la flemme de la recopier à l'ordi >.>
*SB!M* | |
| | | | Astréas
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Lun 15 Fév - 19:26 | |
| Flemmarde va >.< *SBAM*
Bon bin termine quand même heiin | |
| | | | Venusa
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Mar 30 Mar - 20:17 | |
| On attend là suite avec impatience! *Comment ça, c'est du déjà vu?* | |
| | | | Maël
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Mer 31 Mar - 17:27 | |
| Chapitre IV posté, les chapitres V et VI sont en cours de réécriture =3 | |
| | | | Glorïa
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Mon p'tit mot : C'est avec les fraguements du passé, que je suis en manque de liberté
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] Mer 31 Mar - 23:49 | |
| Enfin !! //SPAFF//
J'adore !! | |
| | | | Eloni
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| | Sujet: Re: Maël [En Cours] | |
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| | | | | | Maël [En Cours] | |
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